Originaire d’Asie (on suppose depuis le Xeme siècle, un historien Iranien le mentionnant dans un de ses ouvrages ), puis introduit en Inde au XIII ou XIV eme siècle par les marchands, le samoussa est un petit beignet de forme triangulaire, salé et épicé.
On le retrouve en Ouzbékistan, dans tout l’Océan Indien. Au fil du temps, les travailleurs expatriés indiens l’ont emporté avec eux pour les faire connaître au monde entier.
Probablement importé à La Réunion en 1828, en provenance de Pondichery par les expatriés indiens, il est adopté par tous ceux qui y goutent.
Ses appellations sont variées : Samoossa à Maurice, Sambos aux Comores, Sambosa à Madagascar, Somsa en Ouzbekistan, Saambusa en Somalie, Chamuça au Portugal…
Ce friand typique aux recettes variées, est consommé à La Réunion par millions, tant dans les camions bars, à la boutique du chinois. Il s’impose comme l’amuse gueule n°1 des apéritifs créoles.
Ses recettes sont multiples et s’adaptent à tous les goûts : au poulet ou à la viande, au poisson ou au légume, il peut être décliné à l’infini. Au fromage, à l ‘ananas ou au ti jacques, il flatte le palais et provoque l’appétit.
Quelques fois fait de manière industrielle, il est le plus souvent réalisé artisanalement, sa technique de pliage en triangle exige délicatesse et patience.
Crédit photo: Serge Gélabert
