Le thé blanc de La Réunion est issu de graines provenant du Kenya. Bien qu’importé depuis le 19 eme siècle à La Réunion, sa culture a réellement été initiée vers 1955. Abandonnée pour des raisons économiques, les agriculteurs avaient pourtant fondé de gros espoirs sur son développement, au point de bâtir une usine en 1960.
Les thés, blancs comme verts, sont issus d’une même plante d’origine chinoise, Camellia Sinensis. C’est l’environnement, son lieu de culture et sa technique de transformation qui modifient leur qualité et permettent de les différencier.
Patrimoine oublié de La Réunion, Johnny Guichard va relancer en 2005 sa culture et remettre le thé au goût du jour. Il en cultive aujourd’hui 3 hectares et bientôt 6 à 1100 m d’altitude, à Grand Coude, dans les hauts de Saint-Joseph (le Labyrinthe En Champ Thé).
Le thé blanc doit son nom au fait que les bourgeons cueillis lors de sa récolte, portent un léger duvet blanc.
Méconnu des consommateurs, les amateurs de thé louent sa finesse et ses vertus . Le thé blanc subit en fait peu de manipulations, son processus de séchage après cueillette est très court, ses feuilles ne subissant pas les étapes de torréfaction, de roulage et de compression, comme c’est le cas pour le thé vert et le thé noir. De ce fait, les feuilles de thé gardent toute leur efficacité.
Le thé blanc est bénéfique pour la santé car très pur. C’est un thé non oxydé. Il est utilisé pour se désaltérer, et est un remède contre l’obésité. C’est un excellent stimulant pour lutter contre la fatigue.
Principalement consommé comme une boisson, le thé blanc est excellent en gelée à déguster sur des tartines à l’heure … du thé.